Sonnons les alertes féministe contre l'extrême droite

Dimanche 23 juin Chambery - Place de Genève 14:00 Gratuit

Les féministe doivent soutenir ces initiative et converger aux côtés des travailleurs dans les luttes. c'est pourquoi nous invitons tou.te.s celles etceux qui lutte contre les idées réactionnaires et mortifères de l'extrême droite et au gouvernement Macron qui lui à pavé la voie, à nous rejoindre. Dimanche 23 juin - 14h - place de Genève et 16h - parc du Verney - stands + mini conférence/débat: fascisme et Racisme, les comprendre et les combattre.

Suite à l’irresponsable dissolution de l’Assemblée nationale, la possibilité que l’extrême droite arrive au pouvoir est désormais bien réelle.

Nous savons qu’elle a pour obsession en priorité de venir casser les droits et libertés d’une immense partie de la population : les femmes, les personnes racisées, handicapées, trans et LGBTQIA+, les personnes migrantes, les filles et les enfants. Nous savons aussi qu’elle s’attaquera de front à tout le mouvement social.

L’extrême droite au pouvoir signerait la fin d’une certaine conception de la démocratie, de l’État de droit, et de nombreuses libertés, déjà bien rognées ces dernières années.

Le 23 juin prochain nous sonnerons les alertes féministes.

Nous savons que nos droits ne sont jamais acquis pour toujours. Droit de vote, droit de vivre librement sa sexualité, droit à la contraception et à l’avortement, droit de travailler, droits des enfants, droit à l’éducation pour tou.te.s, droit à la transition de genre, droit d’être protégée face aux violences et aux discriminations, droit d’être reconnue victime de viol et d’autres violences sexistes et sexuelles, droit à un compte en banque, droit à un salaire égal à travail de valeur égale, du moins dans la loi même si c’est loin d’être encore une réalité… parité, nous devons ces avancées aux luttes de nos aînées, de nos mères, de nos grands-mères et à leurs allié.e.s.

Dans un contexte géopolitique de tension extrême ou nous assistons au génocide du peuple Palestinien en direct sur nos écrans, à nos gouvernements et politiques qui invoquent le droit à Israël de « se défendre » en plus de le fournir en armes, l’heure est à la mobilisation. Les premiers touchés par les politiques réactionnaires sont les personnes minorisé.es et racisé.es. 

Dans de nombreuses régions du monde, ces droits fondamentaux ont été attaqués et parfois supprimés par des gouvernements d’extrême droite, comme le Rassemblement national, au profit de projets politiques mortifères. En Italie, l’extrême droite de Giorgia Meloni s’est attaquée au RSA, au droit à l’IVG ainsi qu’au droit à la PMA pour les couples lesbiens. En Espagne, l’extrême droite de Vox nie l’existence même des violences à l’encontre des femmes et minorités de genre. Depuis 2020, en Pologne, l’avortement est interdit même en raison d’une malformation du foetus. En France, le Rassemblement national a déjà prévu de supprimer les financements du Planning Familial.

Ces idées d’extrême droite sont d’ailleurs allées jusqu’à inspirer plusieurs réformes délétères en France sous le gouvernement Macron avec des conséquences particulièrement lourdes pour les femmes et toutes les minorités (loi immigration, réforme des retraites, assurance chômage, etc). Ces réformes liberticides et antisociales ont fait le lit de l’extrême droite accentuant le désespoir et la souffrance de toute une population. Tout ne sera pas résolu après le 7 juillet, et contre le danger que représente l’extrême droite, il faut faire front, tout.es ensemble dans la rue, mais aussi à l’échelle internationale. Le gouvernement de Meloni en Italie ou de Mileï en Argentine montrent les conséquences des politiques antisociales mais aussi et surtout les populations qui luttent et ripostent avec des mouvements sociaux massif et des grèves générales.

Aussi, il est fondamental que chacun.e mobilise autour de soi toutes celles et ceux qui sont susceptibles de se déplacer le 30 juin et le 7 juillet dans leur bureau de vote, et de se joindre aux rendez-vous de mobilisation, comme les manifestations syndicales qui auront lieu ce samedi 15 juin, ou les Marches des Fiertés tout le mois de juin.

Nous appelons aussi les responsables politiques à ne pas présenter des hommes mis en cause ou condamnés pour violences sexistes et sexuelles. #MeTooPolitique, il est temps d’en tenir compte ! Soutien aux victimes qui ont eu le courage de témoigner ou de porter plainte, souvent contre des hommes politiques puissants.

Pour préserver la démocratie, déjà bien malmenée, et pour protéger nos droits et nos acquis sociaux chèrement conquis, pour la dignité de toutes et tous, nous sonnerons des alertes féministes partout en France le 23 juin pour appeler à faire barrage a l’extrême droite les 30 juin et 7 juillet et à voter massivement pour un avenir qui permette l’émancipation et la liberté de tou.te.s.

La CGT 13 a appelé à la grève le 20 juin en réponse à l’arrivée potentielle de l’extrême droite au pouvoir. Nous soutenons cette initiative et appelons à l’élargir autant que possible. La force des travailleurs, c’est la grève et c’est en bloquant l’économie lorsque l’on touche au portefeuille nous arrachons de nouveaux acquis. Les féministes doivent soutenir ces initiatives et converger aux côtés des travailleurs dans les luttes. C’est pourquoi nous invitons tou.te.s celles et ceux qui luttent contre les idées réactionnaires et mortifères de l’extrême droite et du gouvernement Macron qui lui a pavé la voie à nous rejoindre le 23 juin à 14H pour une mobilisation Place de Genève.


Publié le : 20 juin 2024 09:53
AG Féministe Chambéry

A propos de AG Féministe Chambéry

L'AG féministe chambériennes est née d'une envie de regrouper les différents féminismes sous une même structure, pour l'organisation d'événements.

Un féminisme radical, qui regroupe les femmes et les minorités de genre sous une bannière commune : celle de la lutte contre toutes les formes d'oppressions, comme le validisme, le racisme, le classisme ou les lgbtphobies.

Plus que tout, le féminisme que nous portons et défendons est anticapitaliste car il est nécessaire de rappeler que le patriarcat est un outil de domination qui perpétue les violences pour le bénéfice du système.

Notre feminsime est également internationaliste et anti-impérialiste : il ne peut y avoir de libération à l'échelle d'un seul pays et sans l'autodétermination des peuples.

Nous souhaitons montrer notre solidarité à o'ensemble des femmes et des minorités de genre de ce monde au-delà de nos frontières.

Nous marchons et luttons aujourd'hui avec et auprès de toutes les personnes subissant une oppression, qu'elle soit sexiste, raciste, psychophobe, putophobe mais aussi classiste, grossophobe, impérialiste ou colonialiste.

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