Soutien à la lutte du peuple Kanak !

Vendredi 14 mars
Chambéry - Salle festive du Scarabée - Chambéry le Haut
19:00 - 22:30 Prix Libre

Soirée de soutien à la lutte du peuple Kanak avec Mina Kherfi (représentante en France de l’USTKE - Union Syndicale des Travailleurs Kanaks et des Exploités) et Daniel WEA (Président du MKF - Mouvement des Kanaks en France)

Il doit finir le temps des colonies!

Le droit à l'autodétermination est reconnu internationalement, mais bafoué par l'État français: il doit être mis en œuvre !

Depuis 1986, l'archipel de la Kanaky est officiellement reconnu par l'ONU comme un territoire devant être décolonisé. Malgré cela, en mai 2024, la France a imposé une modification du corps électoral permettant à 25 000 nouveaux arrivants, majoritairement métropolitains, de voter. Cette manœuvre a ravivé les tensions sur le territoire, provoquant de violentes réactions et une terrible répression.

Plus de 4000 gendarmes et policiers ont été déployés sur Nouméa et sa banlieue.

On déplore 14 morts sur la période, la plupart étant de jeunes kanak tués par des milices armées et racistes, qui agissent en toute impunité. 3000 arrestations (soit près de 3% des Kanaks) ont eu lieu, suivies de nombreuses incarcérations et déportations dans les prisons françaises, y compris dans l'hexagone, à 17 000km de la Kanaky.

La justice coloniale frappe fort : des chefs d'inculpation très lourds ont été prononcés contre les responsables de la CCAT (collectif de coordination des actions de terrain) qui regroupe des partis politiques, syndicats, associations indépendantistes; 7 responsables de la CCAT, sont incarcérés en France, dont le président du FLNKS (toujours à l'isolement) et des dizaines de détenus (plus de 70) ont été déportés dans les prisons françaises.

Au niveau économique, la population subit une hausse des prix considérable et une précarité de plus en plus importante. La province sud, dirigée par la droite, fait voter des mesures discriminatoire: accès conditionné aux bourses et à l'école, hausse drastique du prix des transports et des cantines. Parallèlement, la cheffe de file des anti-indépendantistes radicaux (qui fut ministre de Macron) souhaite la partition du pays, ce qui instaurerait de fait un régime d'apartheid, en séparant les provinces indépendantiste et anti-indépendantiste.

Mais la solidarité se développe et des voix s'élèvent partout dans le monde pour exiger la libération de tous les prisonniers politiques et révoltés kanaks, la fin de la répression et la défense inconditionnelle du droit à l'autodétermination du peuple kanak. Des comités de soutien, des collectifs solidarité Kanaky voient le jour un peu partout. A Chambéry aussi, participons à la solidarité avec la lutte anticoloniale du peuple kanak, qui doit se poursuivre et s'amplifier !

Justice et liberté pour le peuple kanak !


Publié le : 8 mars 2025 10:45
NPA_Savoie