Brice Bernard, le candidat RN toujours proche des fascistes

Candidat du Rassemblement national en Savoie, Brice Bernard a effectué une quenelle et imité une personne asiatique il y a quelques années, et ne cache pas ses amitiés numériques radicales.

Le candidat fricote aussi avec des radicaux. En février dernier, Libération pointait déjà le cas de Brice Bernard et évoquait son « amitié » sur Instagram avec Frédéric Chatillon – l’ancien chef néofasciste du Groupe union défense (Gud), dissous ce mercredi 26 juin en Conseil des ministres, et ami intime de Marine Le Pen. Malgré ces révélations, Brice Bernard n’avait rien changé… Jusqu’à nos questions. « Je ne connais pas personnellement M. Chatillon. J’avoue ne pas avoir vu qu’il était sur mes réseaux », a-t-il répondu. Sauf que Brice Bernard suivait bien ce prestataire historique du Rassemblement national. Ce « follow » a été retiré dans la nuit après notre prise de contact avec le candidat.

Il n’a par contre pas arrêté d’être « ami » avec Bastien C., autre membre de la mouvance néofasciste cette fois-ci locale. C’est un militant du groupuscule Edelweiss, bien connu à Chambéry pour ses violences, et qui a servi de base au Bastion social en Savoie. L’homme a, d’après nos informations, fait partie d’un groupe de néofascistes qui a agressé une personne à une terrasse le soir de la Fête de la musique à Chambéry. Au côté de Bastien C. ce soir-là se trouvaient notamment Franck Cuter, un militant violent qui a écopé d’un rappel à la loi pour l’attaque d’un concert de la Fédération anarchiste locale en 2017. Une année durant laquelle Cuter tractait aussi pour la campagne présidentielle de Marine Le Pen… aux côtés de David Berton.


Publié le : 28 juin 2024 18:51
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